L’article se focalise sur les quatre rétrospectives établies au Circus Maximus entre 1937 et 1939 : l’Exposition nationale des colonies de vacances et de l’assistance aux enfants, l’Exposition du secteur textile national, la première Exposition nationale du temps libre et la première Exposition autarcique du minéral italien. Au lieu de se borner à exposer dans leurs salles les témoignages de la politique autarcique et sociale du Parti national fasciste, les manifestations en question ont utilisé le site archéologique comme une toile de fond sur laquelle s’inscrivaient les pavillons, les promenades, les bordures et les structures consacrées au loisir conçues par les organisateurs. Elles ont ainsi devancé cette fonction d’hébergement d’évènements de masse (foires, concerts, rassemblements, projections cinématographiques) qui persiste et qui implique un lien nouveau entre la ville moderne et les vestiges antiques, ne cessant de susciter la réponse enthousiaste du public, mais aussi les inquiétudes des archéologues, des conservateurs, des architectes, et des citoyens les plus avertis de la fragilité des restes du passé.

Exposer le présent dans les lieux du passé romain Les pavillons fascistes au Circus Maximus (1937-1939)

maddalena carli
2024-01-01

Abstract

L’article se focalise sur les quatre rétrospectives établies au Circus Maximus entre 1937 et 1939 : l’Exposition nationale des colonies de vacances et de l’assistance aux enfants, l’Exposition du secteur textile national, la première Exposition nationale du temps libre et la première Exposition autarcique du minéral italien. Au lieu de se borner à exposer dans leurs salles les témoignages de la politique autarcique et sociale du Parti national fasciste, les manifestations en question ont utilisé le site archéologique comme une toile de fond sur laquelle s’inscrivaient les pavillons, les promenades, les bordures et les structures consacrées au loisir conçues par les organisateurs. Elles ont ainsi devancé cette fonction d’hébergement d’évènements de masse (foires, concerts, rassemblements, projections cinématographiques) qui persiste et qui implique un lien nouveau entre la ville moderne et les vestiges antiques, ne cessant de susciter la réponse enthousiaste du public, mais aussi les inquiétudes des archéologues, des conservateurs, des architectes, et des citoyens les plus avertis de la fragilité des restes du passé.
2024
978-2-7283-1813-1
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